La Gazette de Nîmes fête ses 20 ans le 2 mai 2019. L’occasion pour le Club d’en parler avec ceux qui la font… et la lise !
Jean-Paul Fournier a été élu maire en 2001. Il répond avec franchise sur sa relation avec un titre qui ne l’a pas toujours épargné.
Quel lecteur de la Gazette êtes vous ?
Je la lis dans l’ordre à commencer par le courrier des lecteurs qui est souvent instructif. Leur page culture sont très bien faites et très complètes. Leur page politique en revanche sont un peu moins précises. Elles ne font pas toujours plaisir à lire mais bon… on fait avec !
Un exemple ?
Le billet de François Wiart de cette semaine. Ca n’est pas agréable à lire. Il a du appeler des élus pour avoir ces informations…
Mais ce qui est écrit est-il vrai ?
Oui, mais ça ne me plaît pas de le lire ! (Rires)
Alors, tout va bien ! Sinon, quelle relation avez-vous avec le titre ?
Dans la mesure où c’est un hebdo, on sait que si on fait une conférence de presse le mercredi ou le jeudi, l’information qu’on y donne a peu de chance d’être relayée même si ça change aujourd’hui avec leur site Internet. Du côté de la publicité, je ne pense pas qu’on soit les plus gros clients. On agit par intérêt ciblé, par exemple sur l’exposition Pompéi au Musée de la Romanité, les Grands Jeux Romains, ainsi que dans leur programme d’été qui est très bien fait.
Que souhaitez-vous à la Gazette de Nîmes pour les 20 prochaines années ?
D’avoir plus de lecteurs, de se développer sur Internet et aussi de garder cette ligne éditoriale particulière… même si on n’est pas toujours d’accord !
Propos recueillis par Guillaume Mollaret