Dans un reportage Arte, la journaliste Aude Favre s’est penchée sur le potentiel de “compensation carbone” prêté aux arbres par certaines entreprises pour encourager une consommation décomplexée.
Afin de disposer d’un éclairage sur le vrai impact des arbres en matière de fixation du carbone, c’est vers le bureau d’études Agroof, spécialisé en agroforesterie et fortement mobilisé sur cette question, qu’elle s’est tournée, et notamment vers son fondateur, Fabien Liagre, ingénieur agronome, chercheur, auteur de plusieurs ouvrages.
Une reportage à découvrir par ici !
A noter que la SCOP Agroof est impliquée sur ce sujet d’actualité depuis plusieurs années, au travers différents projets de recherche et développement : suivi bilan carbone de l’agroforesterie sur le terrain, faisabilité socioéconomique et acceptabilité sociale d’un marché carbone volontaire. Une implication qui lui permet d’assumer et de défendre une position engagée, y compris auprès des instances ministérielles, à contre courant des autres dispositifs de financement privé de plantations :
Encourager les entreprises à soutenir la plantation d’arbres agroforestiers OUI ! pour la biodiversité, l’eau, les sols, le bien être animal… et pour soutenir une production agricole durable en aidant le secteur à s’adapter au changement climatique.
Faire prêter aux arbres la possibilité d’une “compensation” carbone : NON ! Ce n’est pas aligné avec une démarche scientifique (et les résultats de la recherche) et déontologique.
Agroof l’explique depuis 4 ans aux dirigeants engagés dans son programme de parrainage d’arbres 20 000 Pieds sur Terre, animé par Virginie SANFELIEU. Une belle occasion d’alerter sur le fait que les arbres ne sont pas des droits à polluer !