Le photographe Philippe Ibars, membre du Club sort un nouvel ouvrage qu’il décrit ici.
#CommuniquéMembre
Du mardi 17 mars à 12 heures au lundi 11 mai 2020, en réponse à la pandémie de Covid-19, la population a été « confinée ». Comme toutes les villes de France, cinquante-cinq jours durant, Nîmes s’est soudain enfermée.
Au début, l’hiver s’achevait et les micocouliers montraient encore leurs charpentes à peine bourgeonnantes. Puis le printemps s’est installé, sans nous, verdissant les houppiers. Une vie urbaine de circonstance s’est peu à peu organisée. Les halles, grand pôle de sociabilité, ont réduit leur voilure, plastifiée pour l’occasion. L’espace urbain a gommé ses autos, effacé ou rangé les chaises, les tables et les parasols de ses places engourdies. Alors que restait-il ? Une ville vide. Une ville à l’os que j’ai photographiée, au fil des semaines engourdies.
C’est cette parenthèse que ce petit livre raconte en plus de cent images, témoignages éphémères d’un temps qu’on voudrait ne plus revivre, mais qui montre que Nîmes, même endormie, reste une très belle ville.
Nîmes
C’est beau une ville…
Par Philippe Ibars
Éditions Alcide,
Juin 2020